(sans titre)
--> it's not about you, it's about me
Traîner au réveil était devenu un luxe ces derniers jours, à cause de tous les mauvais-rêves-Will-Graham
Et la pluie qui crépite derrière les volets clos et le chat sur le lit, cette fois-ci je n'ai plus envie de me lever, ou d'affronter tous ces cartons sans destinataire destination, ces procrastinations qui se mettent en travers, ces fils de fer enroulés tumblweeds en papier mâché qui se seraient mystérieusement lestés tandis qu'ils s'oxydaient oubliés pour mieux revenir une fois devenus in-déplaçables, mais ce n'est pas pour raconter tout ça que j'ai ouvert une page "nouvel article" sur mon joujoueb.
Et puis le temps passe et on finit par trouver 5 minutes dans la cour-jardin-terrain de jeu désert à cette heure, et tu me dis "je te t'imaginais pas vraiment comme ça" et vraiment, après quelques phrases sur le même thème tu vas te coucher, et je reste connement sur ce constat d'échec, mais je refuse de l'admettre et, étant incapable de concevoir qu'on ne se sera croisé en vrai que pour un échange aussi court et dénué d'intérêt, je m'écorche les cordes vocales à te dire de revenir, que ça n'a pas de sens, comme si tu n'avais pas pris conscience que réellement on ne se reverra plus, et qu'on a encore du temps, et qu'il est trop précieux pour le passer à aller dormir.
Les mains vides et cet absurde refus de comprendre, je continue à appeler dans le vide pendant si longtemps que c'en est ridicule; n'importe qui à ma place aurait eu le bon sens de renoncer (Après il y a mon pote A qui me prête son sac de beu mais avant que j'aie eu le temps de me servir les flics déboulent à nos trousses et il faut aller se planquer dans les anciens locaux, mais nulle part vraiment où se cacher, et en gros je vais me faire choper pour possession, tu parles d'une journée, et je me réveille, mais ça on s'en fout)
Ecrit par stupidchick, le Dimanche 16 Juin 2013, 15:20 dans la rubrique "Actu".