Dimanche 5 Mai
--> be quiet my heart
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Mauvais timing certainement, les mots sont sortis malgré mots, une tendre impulsion, effleurer tes cheveux juste parce que
et puis la voir se renfrogner, le ton glaçant et sans appel, la voir s'éloigner grain après grain après toi après eux et cette montagne de boue et de violence grande comme une croix comme le (pensionnat de Sarlat, chais pas si tu te souviens alalalala c'était bien débile aussi snirf nolstalgie de la télé de qualité vive la France)
elle a repris ses affaires sa confiance et son amitié sur l'arête de ces quelques mots pourtant sincères, voilà le jeu est fini puisque tu as débordé de partout, ton amour n'est pas réceptionnable, ton amour peut bien aller prendre l'air ou une douche froide mais alors loin de ma vue espèce de
hors de ma vue elle ne veut pas prendre part à cette étrange version
d'elle-même à laquelle tu t'es lié-e étranglé-e emparé-e avec tes huits
ventouses, si tu le voulais je ne te lâcherai plus jamais jamais, si tu le voulais
(mais ne voulait pas et ne voulait plus de toi nulle part autour)
ô monde cruel mes désillusions s'effondrent dans mes mains de paria des cendres de son sourire qui ne s'y adresse plus
et finir par
se heurter au limites du langage
est-ce qu'on peut remonter le temps là où
on était
encore
Ecrit par stupidchick, le Dimanche 5 Mai 2013, 19:06 dans la rubrique "silencio".