but we've been here before haven't we. Les gens changent, les gens s'en vont, les saisons continuent de passer. Je ramasse les feuilles mortes sur le pas de ma porte. Je porte le gilet de Marion. Un pull zippé, marron, avec une capuche. (Enfin, je crois que c'est le tien.) Les vêtements des autres semblent toujours plus confortables. On peut s'y cacher, s'y perdre. Une taille au-dessus, leur odeur personnelle. Il y a quelqu'un qui vit dans ce pull. Qui me prend sous son aile. Comme le Z à mélanger-adoucir les émotions humaines mais pas tellement beaucoup plus que la dose prescrite, "Maître vous avez peut-être bu un brandy de trop", devant l'âtre familier et crépitant, mon fauteuil d'époque, la mélancolie à déchiffrer le fond du verre, une autre vie de l'autre côté en miroir, le maître de Thornfield Hall se sent-il bien seul dans son grand manoir même si au grenier -omission. Je ramasse les mots décédés sur le pas de ma porte. Le langage en tant que moyen de communication a atteint ses limites, ou disons, n'a plus été en mesure de remplir son rôle. Il peut bien s'en aller maintenant. "Langage, tu es congédié." S. (ou pas S)
Ecrit par stupidchick,
le Mercredi 28 Août 2013, 23:11
dans la rubrique "Actu".